Un ruisseau qui se rappelle à nos mémoires... Une demande commune en devenir

, par Michel Bastin

Voir la balade balisée créée pour les journées de l’eau 2021 par la MaisonEcoHuis de Saint-Gilles, Urban Nature (devenu depuis lors Biorama), Collectif Versant Midi et les EGEB

Voir site des Curieuses Balades

L’Elsbeek naissait de la réunion de nombreuses sources dans un vallon proche de l’enceinte de la ville. Il redevait les eaux d’un autre ruisseau longeant cette enceinte, faisait tourner la roue d’un moulin avant d’aboutir dans les fossés de la ville, ses eaux ayant été détournées à cette fin. A partir du XVIIe s., l’eau de ses sources furent acheminées par un aqueduc souterrain afin d’alimenter en eau les fontaines et certains édifices de la ville. Au XIX° s., le ruisseau a connu le sort commun aux ruisseaux bruxellois : il a disparu sous terre, il a été effacé du paysage et des mémoires. Pas tout à fait cependant...

Aux sources de l’Elsbeek

En 2013, c’est avec un collectif citoyen du haut de la vallée, autour de la place Morichar, qu’un travail de réflexion (cartographie collaborative map-it et recherches historiques) a été effectué. Cela a permis à ce collectif, Morichar en transition et aux EGEB de proposer au contrat de quartier durable Parvis-Morichar une vision en termes de maillage vert et bleu pour le quartier. Suite à cela, dans le cadre du CQD, un travail a été poursuivi, centré sur le parc Paulus. Où il s’avère que les sources de l’Elsbeek sont encore actives (Voir ici bref historique).

Nouveaux chemins d’eau

En 2020, c’est de l’aval qu’une demande nous est parvenue. Elle émane de collectifs en gestation, Urban Nature et Versant Midi qui entendent allier maillage vert et bleu autour d’une vision ambitieuse : transformer des rues en jardin et restaurer les cycles de l’eau, restaurer un chemin d’eau épousant le Thalweg de l’Elsbeek en les reconnectant à la Senne toute proche. Balades et ateliers map-it permettront de faire émerger et dialoguer des propositions citoyennes, qui seront ensuite traduites en questions hydrologiques.

Un nouveau CQD, GH pour « Gare Habitante » couvrant le bas du versant offre des opportunités de réalisation de telles ambitions. Il s’agit donc pour nous de travailler à des propositions, voire davantage, dans le cadre des projets socio-économique qui se mettront en place dans ce CQD.

Cela dit, pour que les propositions soient valides sur le plan hydrologiques, il faudra prendre en compte les eaux qui ruissellent ou s’infiltrent depuis le haut du bassin versant... L’eau nous invitera à ne pas nous laisser enfermer par les limites administratives...

Type: article
Composition: article
Squelette: squelettes/extra/article.html