L’économie plurielle de l’eau

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Une nouvelle économie de l’eau : une nécessaire mutation

L’objectif de cette thématique est de confronter les différentes trajectoires d’évolution de la ville élaborées suivant une conception de l’économie en tant que l’art d’administrer les biens ou en tant qu’organisation d’un système. Cette deuxième approche entend le mot ‘richesse’ dans toutes ses acceptions. Nous parlerons probablement d’économie plurielle.

a - Histoire de la gestion de l’eau

L’histoire de l’eau à Bruxelles (et ailleurs) est très fortement liée à l’histoire du Progrès. Ainsi en a-t-il été de la victoire sur les problèmes d’hygiène obtenue par le refoulement de l’eau, alors vecteur de maladies. Le Progrès s’il se fonde sur une certaine idée de l’Homme que l’on jugera également positive, se fonde aussi sur l’idée que la technique peut régler tous les problèmes. On voit les limites aujourd’hui de cette pensée qui débouche sur de nombreuses crises : écologiques, économiques, sociales etc.

b – Situation à Bruxelles : vers une eau technologique et marchande ?

Aujourd’hui, l’eau est devenue un enjeu économique de grande importance du fait de son hyper-technologisation. On parle de l’or bleu. Analyse du coût des services hydriques et de leur financement. On sait que la gestion de l’eau va coûter de plus en plus cher. Mais a-t-on une vue réelle de ces coûts ? Que va-t-elle coûter dans l’avenir ? Que dire des expériences de PPP ?

c - Economie de l’eau : vers une économie plurielle

La gestion de l’eau serait un bel exemple d’une économie complexe et plurielle : une économie non monétaire par la participation, des échanges de savoir, voire du don et du contre don ; une économie monétaire redistributive - qui va payer ? ; une économie de marché - quelle place ?

d - Rapport entre les Nouvelles rivières urbaines et le Bien commun

- L’eau n’est pas un bien de consommation
En tant que Bien Commun, son coût doit être pris en charge par le service public. Oui, mais en a-t-il les moyens ? Est-il possible de réinventer la finance publique locale, une finance autonome au niveau des villes et des collectivités, en substitution des marchés de capitaux privés ? Discussion des principes de récupération totale des coûts et de pollueur-payeur.

- Impacts sur l’économie classique d’une gestion participative de l’eau urbaine
Une eau vivante et présente dans la vie de la Cité telles les Nouvelles rivières urbaines permet-elle de diminuer les coûts de gestion classique de l’eau à terme. Autrement dit, les techniques décentralisées peuvent-elles permettre de réduire la charge des technologies centralisées ? L’exercice peut être fait pour le bassin d’orage. Et plus largement ? Que faire des infrastructures sur-dimensionnées ? Inversement, une économie décentralisation de l’eau répartie sur les bassins versants permettrait-elle de créer de nouveaux emplois et de nouveaux métiers destinés aux bruxelloise... Dans une ville où le chômage est important, cet aspect pourrait avoir son importance.

e - Les métiers de l’eau à Bruxelles

Il est probable que bien des métiers nécessaires pour une gestion décentralisée de l’eau n’existent pas à Bruxelles. Peut-on faire un état des lieux des métiers existants ? Quelles formations faudra-t-il créer ?

Les PV des rencontres du groupe de travail sur le Bien commun et l’économie plurielle
PV de la rencontre #2 du 26 janvier 2011 -

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egeb-pv_2e_rencontre_gr

PV de la rencontre #3 du 16 février 2011 -

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egeb-pv_3e_rencontre_gr-bc_econ_plurielle

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Textes sur l’économie plurielle