Ces plantes qui dépolluent

Écho d"une journée d’études à Douai, suite

Au courant de l’année 2014, nous avons eu l’occasion de participer à une journée d’études à Douai (Nord de la France), ville qui s’est engagée depuis quelques années déjà dans un programme de dispositifs alternatifs en matière de gestion d’eaux de ruissellement. Parmi les thèmes abordés au cours de cette journée, celui du réel potentiel en termes de dépollution des eaux voiries qu’offrent certaines plantes.

La pollution des sols et celle des eaux qui tombent sur la voirie (hydrocarbures), peut être traitée par la végétalisation.

Ceci fait l’objet de la recherche menée par Marie-Charlotte LEROY, que nous avons entendue en fin d’après-midi. Doctorante à l’université de Rouen, elle s’intéresse au potentiel dépolluant des végétaux que l’on peut planter dans les noues. E

Nous n’entrerons pas dans les détails du potentiel de chacune des espèces qu’elle a étudiées.

Le fait est que les plantes contribuent à la dépollution des sols par plusieurs phénomènes :

Les polluants sont de divers types. Les plus inquiétants sont certains hydrocarbures (H.A.P. pour hydrocarbures aromatiques polycycliques) et les métaux lourds : ils sont très dangereux pour l’humain.

Les hydrocarbures se dégradent, autrement dit, leurs molécules peuvent être décomposées en éléments premiers inoffensifs. Les métaux lourds, eux, hélas ne disparaissent pas.

- le système racinaire de certaines plantes fixent dans le sol les métaux lourds ; en outre, certaines plantes absorbent les métaux lourds qu’elles stockent dans leurs tissus ; elles en nettoient donc le sol. Cependant, elles constituent alors une matière toxique qu’il faut éliminer par incinération…

Surtout, nombre de plantes abritent dans leurs racines tout un petit peuple de bactéries et de champignons, qui s’attaquent aux polluants tels que les hydrocarbures, les mangent, décomposent les molécules et les font disparaître…

Cela dit, pour les besoins de l’étude, l’équipe de l’Université de Rouen a contaminé artificiellement des échantillons de sol. Mais il semble que la pollution réellement mesurée dans les noues « en service » reste très faible, au point de ne pouvoir être sue difficilement détectable dans les échantillons végétaux prélevés et analysés.

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