Vendredi 6 mai
13h30-17h00
salle Dupréel (ULB)
Alors que la participation est de plus en plus sollicitée dans les questions relatives à l’environnement et à l’urbanisme et que, parallèlement, elle est de plus en plus territorialisée, qu’en est-il à Bruxelles au regard des enjeux liés à l’eau ? Proposée le plus souvent dans un cadre institutionnalisé, la participation ne finit-elle pas par limiter la capacité créative et le pouvoir d’agir de tout un chacun ?
Si la notion de participation ouvre sur un champ de définitions large qu’il faut préciser, elle amènera nécessairement à (re)considérer les savoirs et croyances multiples liés à l’eau. Dans une ville ‘cosmopolite’ comme Bruxelles, ce n’est sans doute pas inintéressant. C’est pourquoi les Etats Généraux de l’Eau à Bruxelles partent du principe que l’agir en commun passe par des espaces non-codifiés par le pouvoir politique et par le droit de définir son environnement. Avec une participation sous de multiples formes et où l’imaginaire et la création collective ont une place centrale. Dans un tel contexte, quelles formes de participation les Nouvelles rivières urbaines pourront-elles prendre ?
Par ailleurs, quelle place veut-on bien donner aux citoyens dans la citadelle technico-financière afin que la gestion de l’eau ne se limite pas aux seuls experts ? Comment définir ces nouveaux espaces de dialogue et avec quels moyens ? Comment dépasser le cadre institutionnel pour créer une vraie politique participative de l’eau à Bruxelles ?
Regards sur la participation
Présentations
Les nouvelles formes de l’agir politique
Nicolas Prignot
Chargé de recherche IEB et doctorant, ULB
Etude de cas : l’Enquête publique sur le plan de gestion et les Etats généraux de l’eau à Bruxelles. Discussion sur la crise de la démocratie représentative.
Anaïs Camus
ULB, Science Politique
Discussion avec le public
La participation et les grands outils techniques
Présentations
Ces grands outils font partie du ‘refoulement de l’eau par la ville’. Ils existeront encore longtemps. Ils ne sont pas visibles à l’oeil du citadin tout comme ils n’entrent aucunement dans l’imaginaire du citoyen.
Notre participation à la gestion de ces outils ne se ferait-elle qu’à partir de nos représentants ? Où y a-t-il des formes de participation à inventer qui permettraient une gestion plus transparente et plus démocratique de ces outils ?
Le cas de Nantes
A confirmer
Discussion avec le public
Détours par l’imaginaire et la créativité
Présentations et table ronde
L’imaginaire ouvre des horizons neufs, permet de sortir d’un cadre problématique et de poser de nouvelles questions. Il suppose que la forme n’est pas sans conséquence sur le fond.
La part de l’imaginaire et de la créativité : la notion de créativité participative à partir d’un cas concret.
Olivier Cauvin
Zinneke asbl
La place de l’artiste dans le social. Le cas de la pièce de théâtre L’eau du loup et de la Charte mondiale des artistes pour l’eau.
Camille Herremans et Pietro Pizzuti
La participation et les territoires
Présentations et table ronde
L’eau nous relie, disait-on. L’eau circule de parcelles en parcelles et de parcelles vers l’espace public. L’eau dépasse les frontières administratives des communes. L’eau offre peut-être de nouvelles formes de participation à la “construction de la ville”. Petite exploration.
La géopoétique du Maelbeek
Plateforme Maelbeek Mon Amour
Exemple d’une initiative Bruxelloise
Ba-eau-Bab
MAP-it European Quarter
Thomas Laureyssens
MAD-Faculty, research-group Play&Game
&
Sofie Van Bruystegem
City Mine(d)