La Région Bruxelles-Capitale a adopté sons deuxième plan de Gestion (2016-2021 il y a peu. Les EGEB ont participé à la réflexion critique sur ce PGE très documenté mais qui laisse entrevoir de grandes faiblesses.
Avant propos
Au début de cette année 2016, l’équipe de coordination des EGEB a donc réuni quelques personnes afin de lancer un tel processus : Isabelle HOCHART d’IEB, Régis URSINI, écologue, Aurélien LINCLAU, à l’époque stagiaire en écologie sociale au Centre culturel de Ganshoren ainsi que Louis MOTQUIN, administrateur des EGEB et animateur du Jardin POTAMOES à Saint-Josse.
Quatre pistes de lecture ont été définies autour desquelles l’idée était de réunir des groupes de travail
gouvernance et participation, pour lequel un travail de défrichage a été effectué par Camille HERREMANS
financement, thème préparé par Dominique NALPAS
économie et emploi, thème préparé par Régis URSINI et Michel BASTIN - lecture du PGE, proposé par Louis MOTQUIN.
Le travail de lecture du plan nous a été facilité grâce à un schéma de synthèse qu’en a effectué Catalina DOBRE, chercheuse doctorante à la Faculté d’architecture La Cambre-Horta.
Le 4 mai, une plate-forme a été organisée, qui devait lancer les groupes de travail. Au cours de cette séance les premiers éléments d’analyse ont été présentés. Environ 15 de personnes étaient présentes.
Quelques pistes ont été proposées :
A. ADRIAENS a soulevé la question de la tarification de l’eau, et de son impact social
la question de l’économie et de l’emploi a été approchée par la proposition, faite par de Régis URSINI, du développement d’un génie écologique à Bruxelles.
Cette vision novatrice en matière d’économie pouvait recouper le souci de l’accès à un emploi décent pour tous, notamment les plus précarisés, grâce au développement de métiers artisanaux écologiques...
Cela dit, de façon générale, le processus n’a pas connu la même dynamique qu’en 2011 - nous avions alors pu réunir des dizaines de personnes, et mener conjointement plusieurs ateliers. Nous disposions à l’époque de moyens importants et avions, pendant plusieurs mois, développé des activités culturelles ou de sensibilisation, qui nous avaient permis de toucher de nombreuses personnes, citoyens, acteurs associatifs, etc... bruxellois.
La coordination a donc repris le flambeau en intégrant des suggestions et propositions par les uns et les autres.
Dominique NALPAS a analysé en profondeur le PGE et ses annexes et en a rédigé le texte, produit de cette analyse - voir plus bas.
Plusieurs personnes ont apporté une contribution individuelle au document de base, soit en amont, soit par une relecture du texte, tant sur le plan de la forme que du contenu - Ananda KOHLBRENNER, Marie NALPAS et Françoise DEBATTY - soit encore en apportant de nouveaux éléments de contenu. Ainsi Françoise DEBATTY a fait part d’une observation fine des causes des inondations récentes dans le quartier Saint-Denis, Catalina DOBRE sur la Ville sensibe à l’eau, Alexandre JONGEN (Collectif Bervoets, Forest), Isabelle HOCHART (IEB), etc.
Structure du document
Avant-propos : Un apport bénévole, une intelligence collective
A – Introduction : Une grosse construction mais des manques importants
B – Analyse du PGE : Questions, Commentaires, Recommandations
1 - Présentation du PGE, lisibilité, accessibilité
2 - Lecture analytique par récurrences, mots clefs, objectifs 3 - Analyse chapitre 2
4 - Analyse chapitre 3
5 - Analyse chapitre 4
6 - Analyse chapitre 5
7 - Analyse chapitre 6, le Programme de mesure
A – Généralités
B – Actions prioritaires par actions prioritaires C – Discussion sur les règlementations
C – Discussion sur le cadre général et les concepts généraux
Mais où est l’eau de pluie comme ressource ? - Des services de l’eau à la ville sensible à l’eau
Le payeur plutôt que l’acteur citoyen
Le rapport entre la ville dense et la périphérie
Mais où est le citoyen ?
Le manque de concepts contemporains et de visions du futur - Conclusions sur l’analyse du PGE
D – Intermezzi
Aquatopia Lainé
Le 7 juin à Saint-Denis, Forest
E – Axes proposititionnels des EGEB et consorts
Axe Propositionnel 1 : Financer les Nouvelles rivières urbaines
en ponctionnant sur le financement de l’assainissement (entre autres)
Axe propositionnel 2 : Une économie, plurielle, circulaire et le “génie écologique”au service de la politique de l’eau
Axe Propositionnel 3 : Les Bassins Versants Solidaires pilotes et la participation des citoyens
Axe propositionnel 4 : une agence de l’ « eau et du paysage »
Axe propositionnel 5 : Créer un débat sur le recouvrement des coûts et le prix de l’eau pour plus de justice sociale et environnementale
F – Conclusion : Renforcer la transition pour accélérer le temps - Ville sensible à l’eau et projet pilote