Le résultat de cette première phase de travail, la synthèse cartographique, est riche en informations.
Des problèmes, opportunités, projets et questions d’ordre général ont pu être repérés ; ceux-ci concernent potentiellement l’ensemble du territoire Ixellois. C’est le cas, par exemple, du manque d’eau qui se fait de plus en plus sentir en période de forte chaleur.
D’autres éléments, cette fois géographiquement délimités, ont aussi pu être identifiés également. Il peut s’agir de problèmes de ruissellements des eaux de pluie, comme au Bois de la Cambre, ou encore d’une toiture montrant un potentiel important en terme de récupération d’eau de pluie, comme pourrait l’être par exemple la toiture du dépot de la STIB. Mais il s’agit aussi, pèle-mêle, de bouches d’égouts régulièrement bouchées, de potagers en manque d’eau ou encore de besoins de végétalisation dans quelques quartiers. Nous vous laissons découvrir l’ensemble de ces éléments sur la synthèse cartographique (voir pdf ci-dessous).
Si nombre de zones différentes auraient pu être choisies pour les phases 2 et 3, ce sont finalement les quartiers Nord et Ouest d’Ixelles qui retiendront notre attention dans le cadre de ce projet.
Ixelles zone « Nord »
Une grande zone plus ou moins encadrée par la Chaussée d’Ixelles, la rue de la Tulipe, la rue du Trône et la rue Gray. D’abord, il y a là des problèmes clairement identifiés : un manque d’eau et une imperméabilisation très forte sur les hauteurs, avec un effet d’îlot de chaleur, et des inondations qui continuent en fond de vallée, du côté de la rue Gray. Travailler dans cette zone urbaine dense sera un beau défi car il ne sera pas facile d’y dégager des espaces pour mettre en place des ouvrages visant à revégétaliser le paysage et à mieux infiltrer l’eau. Mais si on y arrive, les sols bien drainants qui se cachent sous le béton de ce côté d’Ixelles (sur les hauteurs principalement) sauront récompenser notre travail.
Ixelles zone "Ouest"
Une zone plus restreinte comprenant le Châtelain, le rond point Leemans, Trinité, le parc Ten Bosch, etc. Il s’agit là d’un espace bien différent : plus ouvert, il permet d’imaginer plus facilement des solutions pour intégrer des dispositifs de gestion intégrée des eaux de pluie dans le paysage. Or l’ensemble de cette zone représente un potentiel d’infiltration important : il serait donc possible d’y mettre en place des ouvrages efficaces pour mieux infiltrer l’eau de pluie et donc limiter les inondations en contrebas, comme au rond point Leemans mais aussi plus bas dans la vallée. Par ailleurs, plusieurs projets de rénovation sont prévus place du Châtelain et à Trinité, ce qui représente de belles opportunités.