• Créer un mouvement autour de l’eau qui participe (du verbe participer de quelque chose, qui contribue à...) de l’envie de penser et de créer des habitants et usagers de la ville.
• Créer un projet en commun le long des 7km200 du Maelbeek, réunissant des partenaires individuels, collectifs ou institutionnels, et ayant l’eau en commun.
• Participer à la reconstruction d’un imaginaire collectif de l’eau dans la ville :
Par ses multiples formes et son travail autour du patrimoine, la fête a pour objectif de recréer des espaces de rêves autour de l’eau et de sa présence dans les quartiers de vie.
Le projet "Maelbeek Mon Amour" a commencé ce travail sur l’imaginaire avec les habitants en leur proposant la création des plaques d’égout poétiques pour raviver la mémoire de la rivière enfouie. La fête de l’eau est aussi l’occasion de donner une visibilité à ces initiatives et aux nouveaux projets émergeants : fontaines d’eau potable, nouvelles rivières urbaines, pompe à eau etc…
• Faire connaître un patrimoine matériel et immatériel oublié au grand public dans l’espoir qu’une meilleure connaissance de l’histoire et des fonctions que l’eau avait par le passé permettront de recréer petit à petit les conditions pour penser la présence de l’eau dans la ville de manière diversifiée et créative.
• Créer de nouveaux relais dans d’autres bassins versants :
L’invitation de la fête par « Maelbeek Mon Amour » permet pour cette édition 2011 un appui solide sur le travail en profondeur mené depuis plusieurs années par ce groupe de recherche. La suggestion est lancée (et entendue) aux acteurs d’autres bassins versants de prendre le relais des prochaines éditions de l’organisation de la fête de l’eau, en l’ouvrant sur les questions propres à ces quartiers, aux autres cours d’eau de Bruxelles.
• Faire connaître le travail de réflexion des EGEB mené depuis près de 6 mois à un public de plus en plus large et varié. La fête semble une forme appropriée pour renforcer une mobilisation ou l’ouvrir à de nouveaux publics. L’approche sensible et créative qu’offre la fête permet bien des audaces et pourrait ouvrir à d’autres projets encore à développer dans le cadre des EGEB ou de ses suites : gérer l’eau par bassin versant / rendre l’eau visible dans la ville en développant notamment les Nouvelles rivières urbaines / Créer un imaginaire de l’eau à partir de sa mémoire / Gérer l’eau le plus possible en commun / etc.