Les lignes de force des EGEB

Nous appelons lignes de forces, des thèmes qui peuvent former des point d’appui solide à la mise en action, des thèmes auxquels nous souhaiterons donner une attention particulière pendant ces Etats généraux de l’eau à Bruxelles

Les bassins versants : l’intégration des géographies humaines et physiques

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La notion de bassin versant nous apparaît comme essentielle dans la gestion de l’eau. Il détermine d’emblée un rapport au substrat géographique sur lequel est venu se poser la ville. Des rapports humains spécifiques s’y inscrivent. Echelle naturelle de gestion, est-elle valide dans un milieu urbain et découpé par les limites administratives ? La notion de "Solidarité de bassin versant" n’est probablement pas un vain mot. Ce concept, né dans la Vallée du Maelbeek, prendra ici une force particulière.

Plus d’info : L’approche par bassins versants et l’aménagement du territoire

Les Nouvelles rivières urbaines : les cycles de la vie

Ce concept a pris forme dans le bassin versant du Maelbeek et a été développé dans le cadre d’une thèse de doctorat. Il s’agit des nouvelles formes de mesures compensatoires à l’urbanisation et des nouveaux chemins de l’eau dans nos bassins versants urbanisés. Pour faire simple, il s’agit de considérer l’eau et ses cycles au cœur même du bâti et de ne pas opposer ville et nature. La ville a refoulé l’eau. Il s’agit de lui redonner une place et, avec elle, à l’ensemble de la nature.

Plus d’info :Les nouvelles rivières urbaines

Les quartiers : les circuits courts

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Les notions de "proximité" et de "circuits courts" semblent devenir essentielles pour un développement urbain harmonieux, intégrant les cycles de vie. Nombre de comités de quartier intègrent des données environnementales dans leurs actions. Bruxelles Environnement a lancé depuis deux déjà les quartiers durables. Les contrats de quartiers intègrent de plus en plus les questions environnementales aussi. Nous tenterons de rendre compte de ces dynamiques locales et néanmoins ouvertes qui posent des questions. Echelle classique de mobilisation citoyenne, est-elle suffisante pour gérer certains aspects de la gestion de l’eau ? Quels sont les moyens d’actions de ces entités ? Comment dépasser les frontières de son arrière jardin ?

La jeunesse : la solidarité avec les générations futures

Quels seront les enjeux futurs de la gestion de l’eau, comment provoquer un changement de paradigme ? La fougue de la jeunesse parviendra-t-elle à renverser les habitudes ?
L’eau est un thème propice à la réflexion et à l’action pour la jeunesse également. Jeunesse et innovation vont de pair. Les jeunes inventent constamment leurs propres cultures. Aidons-les à y intégrer des systèmes d’expression, d’échanges, de participation et de solidarité. Ce sont des maillons forts pour la citoyenneté. Ces expériences acquises via un travail pédagogique avec EGEB ou des actions spécifiques comme les Parlements de Jeunes leur permettront de faire évoluer notre démocratie et nos modes de gestion de l’eau et de l’espace partagé.

L’économie de l’eau : une nécessaire mutation

C’est sans doute l’une des questions les plus difficiles. L’approche classique et historique - technico-financière - est une approche qui, sur des temps longs, concentre les outils, les techniques et les moyens financiers. Pour y faire face, les pouvoirs publics sont obligés de travailler en collaboration avec le capital financier toujours plus puissant. Inversement, une approche éco-systémique nécessitera des formes décentralisées de l’économie ou une gestion beaucoup plus démocratique des outils. On nous parle du "coût vérité", mais qui va prendre en charge ce coût croissant de la gestion de l’eau ? Par ailleurs, il manque bien des métiers à Bruxelles pour créer un nouveau rapport urbain à l’eau...

Plus d’info : L’économie plurielle de l’eau

Voir aussi ateliers des EGEB (été 2011)

Le rapport citoyen-politique : une nouvelle alliance

Autour de la gestion de l’eau, le politique se rapproche constamment de l’économique et parfois au détriment du premier. Une nouvelle alliance entre le politique et le citoyen pour rechercher des nouvelles solutions et enrichir le champ des possibles, mais aussi pour limiter ou inverser les rapports de force, est nécessaire. Cependant, le politique voit d’un très mauvais œil la ‘participation’ citoyenne... Peut-on sortir de cette impasse ?

Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter les travaux de l’Ateliers 4 des EGEB en 2011. Vous y trouverez notamment une bibliographie.

Type: article
Composition: article
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